mercredi 15 février 2012

Alexander McQueen : beauté sauvage



Un esprit noir, gothique, romantique et une grande sensibilité, ont lui permis d’être un styliste-artiste visionnaire et moderne.

Le 11 février 2010, la veille des funérailles de sa mère, Alexander McQueen se tua dans sa maison de Londres. Il avait 40 ans, dont près de vingt dévoués à la mode. On l’a retrouvé pendu. Trois ans avant la mort de sa mère, il y eut le suicide d’Isabella Blow, la bizarre éditrice de mode qui avait découvert son talent et qui était devenue sa protectrice . Les drogues et l’alcool dont il avouait ne l’ont pas sûrement aidé à dépasser ces difficiles moments de sa vie.

Il y a un an, le Metropolitan Museum de New York lui a consacré une exposition sur le thème du romantisme intitulée  Alexander McQueen : Savage beauty, qui est aussi le titre d’un beau livre (disponible en anglais sur www.amazon.it ) que je vous conseille. Cette belle rétrospective regroupait environ cent modèles qui représentent les dix-neuf ans de carrière de McQueen depuis sa sortie de l’école d’art de Saint Martins à Londres.

Spectaculaires et si beaux, les vêtements créés par McQueen montrent une vraie sensibilité d’artiste. Il s’est toujours distingué par la mise en scène surprenante de ses défilés, qu’on peut revoir sur le site internet officiel du styliste (www.alexandermcqueen.com).

Il faut remarquer deux accessoires célèbres : le sac à main “Novak”, devenue vite un objet culte et non seulement un sac renouvelable chaque saison, et les incroyables (et probablement très inconfortables !) chaussures “Armadillo”, présentées au public à l’occasion de son dernier défilé “Plato’s Atlantis” (P/E 2010), utilisées par Lady Gaga dans son clip “Bad Romance”.

Ce qu’est remarquable de McQueen, c’est sa capacité d’être unique. “Il n’y a personne que fait ce que je 
fais”.

Grâce à Alexander McQueen, la mode et l’art ont trouvé un point de rencontre formidable qui étonne toujours et que je vous invite à découvrir.

Alessandro, chroniqueur mode