vendredi 22 avril 2011

Série TV : Dis-moi ce que tu regardes, je te dirai qui tu es

Si les séries télévisées ne datent pas d'hier, on constate que le terrain n'a jamais été aussi fertile que depuis ces dernières années. La palme revient bien entendu aux Etats-Unis, pays fournisseur officiel. Nous sommes bien loin du lancement de la trilogie du samedi soir sur M6 en 1997, bien loin également des années X Files ou Urgences (ER) qui ont marqué le public avec respectivement 10 et 15 saisons. Oserai-je même parler de ce qui a bercé la génération de mes parents et de mes grands-parents, comme Dynastie, Dallas, Côte Ouest ou La Petite Maison dans la prairie? Que dire alors des Feux de l'amour et d'Amour, gloire et beauté, rendez-vous journalier incontournable de toutes les maisons de retraite, qui perdurent après plusieurs décennies de tournage et de diffusion.
Non, le phénomène série ne date pas d'hier, de l'Inspecteur Derick à Colombo, en passant par Arabesque dont la célèbre musique piano résonne encore dans nos têtes. Pourtant, il n'a jamais été aussi important qu'à l'heure actuelle. La seule explication de taille est l'explosion d'un phénomène parallèle, celui d'Internet et du téléchargement sur les sites de peer to peer qui consistent à partager des fichiers (illégalement ?) avec le reste de la planète entière !
Le phénomène séries est si grand qu'il a imposé un nouveau format de vision, un nouveau découpage mental du suspens. Une série a une durée d'existence qui peut, en fonction de l'intrigue et du jeu des scénaristes, durer ad vitam eternam. Acteur ? Oui, mais acteur de série ! Pactol garanti ! A l'image de nos stars de Friends qui ont réclamé un million de dollars par épisode à partir de la 4ème saison.
Les séries, nous n'avons pas fini d'en parler. C'est pourquoi je vous propose de voyager avec moi au coeur de ce vaste univers. Je vous donne rendez-vous chaque semaine pour tenter de mieux comprendre les mécanismes de cette folie planétaire.

jeudi 21 avril 2011

CULTURE G – LE SAVIEZ-VOUS? par Ilaria

Saviez-vous que l’exposition prolongée aux ondes électromagnétiques fournirait de puissance la mémoire et protégerait du mal d’Alzheimer, en améliorant précisément la mémoire “devorée” de cette maladie?
La démonstration est le resultat d’une recherche conduite, sur des rongeurs, par Gary Arendash de la University of South Florida, et publiée sur le Journal of Alzheimer Desease.
Pendant 7-9 mois, les experts ont exposé – chaque jour pendant 2 heures – un groupe de souriceaux à des ondes électromagnétiques à haute fréquence, identiques à celles émises des téléphones mobiles; une partie des souriceaux étaient destinés à tomber malades de démence sénile, une partie étaient déjà malades, la partie restante était saine.
Les ondes ont empêché aux souriceaux prédisposés au mal d’Alzheimer de tomber malades, ont amélioré la mémoire des souriceaux déjà malades et ont fourni de puissance la mémoire des souriceaux sains.

La magie de la broderie par Alessandro Catania



Quand Dolce & Gabbana a présenté au monde de la mode internationale sa collection Prêt-à-porter printemps-été 2011, j’étais surpris de voir un défilé inattendu.
La célèbre couple de stylistes italiens a choisi le blanc comme couleur principale de leurs créations, mais ce qui m’a impressionné c’est l’utilisation de la broderie et de la dentelle. Ils ont dessiné tous les vêtements de la garde-robe féminine en tissus naturels, très légers, en donnant une nouvelle vie à la broderie qui rappelle un peu l’armoire des grands-mères du sud de l’Italie.
Avec la broderie, Dolce & Gabbana a rénové le plus classique des tissus en réalisant des expressions uniques. En plus, il y a dans les détails en dentelle quelque chose de sensuel dû au jeu de la transparence.
La broderie est présente aussi sur les accessoires, comme le sac à main blanche, élégante, pensée pour une femme qui sait et qui veut étonner.
« La magie de la broderie vient du fait que l’on réalise des objets très modernes à l’aide d’un artisanat très ancien » - Gianfranco Ferré

jeudi 7 avril 2011

À qui sert tout ça ?



 Tout le monde peut-être connaît “Forum”, une émission de Canale 5, la chaîne la plus importante entre celles qui appartiennent à Silvio Berlusconi, notre premier ministre : il y a un juge qui doit trancher une querelle entre deux personnes qui en général se chamaillent en face d’ un public qui participe à la discussion avec des cris et des incitations pour l’un ou l’autre des querelleurs.

Ce que peut-être pas tout le monde connâit est que les querelleurs sont toujours des acteurs payés  qui jouent un manuscrit idéé par les auteurs du programme.

Vendredi 25 mars durant cette émission il est arrivé un fait intéressant qui montre comme en Italie on cherche de forger les citoyens – qui souvent sont surtout des téléspectateurs – à travers une narration de la réalité qui ne correspond pas à la réalité elle-même. Les querelleurs étaient une femme et un homme de L’Aquila : Marina – c’était le nom de la femme - demandait à son ex-mari de l’argent pour rouvrir sa boutique fermé après le tremblement de terre du 2009.

Pendant la discussion Marina a expliqué au public et aux téléspectateurs – 1.500.000 personnes à peu prés – que L’Aquila a été reconstruit, que tous les habitants ont eu par le gouvernement jolis maisons avec jardins et garages, que les boutiques ont rouvert et que seulement ces qui volent profiter de la situation son restés dans les hotels pour vivre aux dépens de l’État. Marina à terminé son discours en remerciant le premier ministre et le gouvernement qui on permis tout ça et la conductrice – Rita Dalla Chiesa - a voulu aussi remercier Guido Bertolaso, le chef de la Protezione Civile.

Mais l’histoire de Marina était fausse : elle n’habite pas à L’Aquila, mais dans une autre ville d’ Abruzzo, et, surtout, ce qu’elle a raconté sur la reconstruction de cette malheureuse ville a été complètement inventé. Voici la réalité : selon les informations données par la mairie de L’Aquila en effet 23.000 personnes vivent encore dans maisons provisoires et dans le centre ville seulement une dizaine de boutique ont rouvert. À L’Aquila la vie est encore difficile.

C’est pourquoi que les habitants de L’Aquila ont protesté et la mairie a demandé à la conductrice de se excuser et des donner des infos réelles sur la situation, mais ils n’ont pas obtenu aucun réponse. Rita Dalla Chiesa a dit seulement que la femme qui interprétait Marina avait exprimé seulement ses propres opinions sur la question et que on ne peut pas accuser l’émission pour ce qu’elle a raconté.

Ceux qui n’ont pas vu l’émission et qui volent la voire pour avoir une idée plus précise sur ce qu’il est passé auront une déception : Mediaset a censuré le vidéo que les jours derniers circulait encore sur YouTube.

À qui sert tout ça ? Est-ce que le gouvernement veut que les gens croient que tout passe bien? Est-ce que Silvio Berlusconi utilise ses chaînes afin que les electeurs soient toujours satisfait ? 



mardi 5 avril 2011

UN CHEF-D’OEUVRE FRANÇAIS À LA PINACOTHÈQUE AGNELLI DE TURin



“Portrait de Madame Darras”, le connu tableau de Pierre Auguste Renoir, est en exposition jusqu’au 3 juillet, dans la collection permanente de la Pinacothèque Giovanni e Marella Agnelli au Lingotto (Via Nizza 230/103).
L’oeuvre est de propriété du Musée d’Orsay de Paris avec lequel la Pinacothèque a un rapport de collaboration, grâce au emprunt de l’oeuvre de Manet “la Negresse”, pour l’exposition “Manet inventeur de la modernité” qui se tiendra du 4 avril au 3 juillet au Musée d’Orsay de Paris.
En 1870 à cause de la guerre franc-prussienne, Renoir est enrôlé dans un régiment de cavalerie qui n’était pas engagé dans la guerre.
Dans cette période il réalise un portrait du commandant Darras et de la femme Madame Marras.
Son tableau “Madame Darras” est connu ainsi comme “the Horsewoman”, c’est-à-dire l’amazone, car Renoir a executé ainsi une oeuvre à demi-corset de sa mannequin habillée d’amazone.
Je vous souhaite une bonne visite, mais surtout une bonne contemplation esthétique!
Eleonora