mercredi 23 mai 2012

20000 lieues sous les mers…du luxe !



   Coraux, étoiles de mer, coquillages : les habitants de l’univers subaquatique ont laissé leur habitat naturel pour rejoindre les armoires des femmes. En regardant les défilés printemps/été 2012, on a la sensation d’être plongé dans l’eau de mer.
 
    Le turquoise, le vert d’eau et le vert pâle deviennent les couleurs de prédilection de beaucoup de stylistes ; les tissus se font légers et fluides (jersey, mousseline en soie) et ondulent au rythme des pas en reproduisant les mouvements de l’eau. La mousseline vaporeuse imite les flots écumeux de la mer ; les robes sont enrichies par la broderie semblable aux branches de corail et s’ornent de paillettes bleu ciel rappelant les écailles des poissons.
    Les habitants des profondeurs deviennent les protagonistes imprimés sur les accessoires et, quelque fois, ils deviennent eux-mêmes des accessoires : voilà alors la minaudière en forme de coquillage nacrée et les étoiles de mer qui se transforment en bagues. Pour emporter toujours une partie d’océan.

Alessandro, chroniqueur mode

samedi 7 avril 2012

Fukushima, un an après


Le tremblement de la terre au Japon l'année passée  et surtout  les conséquences du tremblement à la centrale nucléaire de Fukushima est un fait très touchant.

Le Japon est consideré un pays à l'avantgarde technologique , très conscient et capable pour la gérance des phenomènes sismiques mais an cette occasion la puissance du phenomène naturel et l' erreur humaine ont mis en évidence la necessité de repenser le methode et les caractéristiques de construction des sites nucléaires.

Je suis frappé de stupefaction que les japonais ont fait la centrale prés de la mer avec beaucoup de protections et au mème temps  ils ont placé les pompes d'urgence  pour l 'eau de réfrigération du réacteur au dessous le niveau de la mer dans le souterrain où l'eau de la mer est arrivée immediatement après le tsunami .
Un erreur fatal et banal ,la contamination radioactive est arrivée trés loin de Fukushima ,ils n'ont pas evacué Tokio seulement parce que il aurait été impossible le controle de la ville.

Cependant le Japon fut à genoux ,il a eu la capacité de soutenir la situation et repartir.
 
Stefano

L'état de la planète


L’événement qui m’a le plus marqué les dernières années il y a eu le désastre écologique de la plateforme pétrolière “Deepwater Horizon” dans le golfe du Mexique.

Elle a explosé le 20 avril 2010 en causant une marée noire qui a été endiguée seulement après 106 jours, le 4 août 2010, et qui a été bouchée le 19 septembre. Les dommages finales calculés ont été: 11 morts, plus de 1500 km de côtes abîmées et environ 700/800 tonnes de pétrole dans la mer.

En outre, cette catastrophe m’a beaucoup impressionnée ne seulement pour les images terribles de la marée et des animaux recouverts de pétrole, mais aussi pour les conséquences sur le long période. En effet, au cours des prochaines années, on continuera la dégradation des fonds marins et de l’habitat de nombreux animaux, plusieurs espèces en voie de disparition seront encore plus en danger et on aura la mort aussi bien des personnes que des animaux pour causes connexes avec le désastre. Et, pour faire comprendre la gravité de la situation, il faut ajouter que, depuis deux années de l’incident, a été confirmé que le pétrole est entrée dans notre chaîne alimentaire et provoquera des effets imprévisibles sur la santé de l’homme et des animaux de tout le monde.
Ça m’a beaucoup touché et m’a mis en colère parce que nous préférons mourir, avoir accidents et vivre sur une source destinée à finir au lieu de nous concentrer sur la possibilité de avoir un avenir, et en général un développement, plus soutenable.

Comme l’International Energy Agency a dit “si nous ne changeons pas au plus tôt direction, finirons exactement où sommes directs”.


Asja

vendredi 9 mars 2012

Valentino : le dernier empereur


   A peine entrez-vous que vous vous retrouvez dans une grande salle blanche, très lumineuse. Le cadre est élégant et une musique de fond vous accueille. Au milieu de la salle il y a un grand cube : ses parois de verre rouge laissent entrevoir une longue robe rouge.
   Bienvenus ! Vous êtes au musée de Valentino, le grand couturier italien.
   Dans ce lieu magnifique, vous aurez la possibilité de consulter une grande quantité de documents, de voir des interviews à monsieur Valentino et à son associé, Giancarlo Giammetti, d’admirer des portraits et des photographies réalisés par les meilleurs photographes de mode et des artistes célèbres comme Andy Warhol. Mais surtout, vous pourrez admirer les meilleurs vêtements de haute couture que Valentino a créé au cours de 45 ans de carrière, regroupés en ordre chronologique ou par thème.
   Où se trouve ce musée ? Nulle part dans le monde réel : en effet, il s’agit d’un musée virtuel que vous pouvez installer gratuitement sur votre ordinateur (www.valentino-garavani-archives.org). Ce logiciel est surprenant et vous permet de découvrir l’histoire du travail étonnant du styliste.
   Valentino créa sa propre maison de couture à Rome en 1959 et il débuta sur la scène internationale trois ans plus tard à Florence : le succès fut foudroyant ! A partir de ce moment-là, sa maison a grandi énormément.
   En 2006 il apparut pendant quelques secondes dans le film “Le diable s’habille en Prada”, en s'interprétant lui-même. L’année suivante, Valentino fêta ses quarante-cinq ans de carrière en organisant une fête grandiose à Rome. Quelques mois après, il dit adieu au monde de la mode car sa maison avait eu des problèmes financiers. En janvier 2008, sa dernière collection défila à Paris. Aujourd’hui sa marque ne lui appartient plus.
On peut apprécier quelques aspects de sa vie en regardant le film-documentaire “Valentino : le dernier empereur” : un extraordinaire portrait qui parcourt les derniers moments de la carrière du couturier qui restera toujours le dernier empereur de la mode internationale.

Alessandro, chroniqueur mode


mercredi 15 février 2012

Alexander McQueen : beauté sauvage



Un esprit noir, gothique, romantique et une grande sensibilité, ont lui permis d’être un styliste-artiste visionnaire et moderne.

Le 11 février 2010, la veille des funérailles de sa mère, Alexander McQueen se tua dans sa maison de Londres. Il avait 40 ans, dont près de vingt dévoués à la mode. On l’a retrouvé pendu. Trois ans avant la mort de sa mère, il y eut le suicide d’Isabella Blow, la bizarre éditrice de mode qui avait découvert son talent et qui était devenue sa protectrice . Les drogues et l’alcool dont il avouait ne l’ont pas sûrement aidé à dépasser ces difficiles moments de sa vie.

Il y a un an, le Metropolitan Museum de New York lui a consacré une exposition sur le thème du romantisme intitulée  Alexander McQueen : Savage beauty, qui est aussi le titre d’un beau livre (disponible en anglais sur www.amazon.it ) que je vous conseille. Cette belle rétrospective regroupait environ cent modèles qui représentent les dix-neuf ans de carrière de McQueen depuis sa sortie de l’école d’art de Saint Martins à Londres.

Spectaculaires et si beaux, les vêtements créés par McQueen montrent une vraie sensibilité d’artiste. Il s’est toujours distingué par la mise en scène surprenante de ses défilés, qu’on peut revoir sur le site internet officiel du styliste (www.alexandermcqueen.com).

Il faut remarquer deux accessoires célèbres : le sac à main “Novak”, devenue vite un objet culte et non seulement un sac renouvelable chaque saison, et les incroyables (et probablement très inconfortables !) chaussures “Armadillo”, présentées au public à l’occasion de son dernier défilé “Plato’s Atlantis” (P/E 2010), utilisées par Lady Gaga dans son clip “Bad Romance”.

Ce qu’est remarquable de McQueen, c’est sa capacité d’être unique. “Il n’y a personne que fait ce que je 
fais”.

Grâce à Alexander McQueen, la mode et l’art ont trouvé un point de rencontre formidable qui étonne toujours et que je vous invite à découvrir.

Alessandro, chroniqueur mode

lundi 16 janvier 2012

Après vous


“Après vous” est une comédie française mise en scène en 2003 par Pierre Salvadori.

Antoine,  interprété par Daniel Auteuil, est maître d’hôtel dans une brasserie parisienne. Un soir, en rentrant du travail, il sauve un inconnu du suicide. Il décide de l’aider et de lui héberger, malgré l’opposition de sa fiancée, Christine (Marilyne Canto). Avec le temps, Antoine  découvre qui l’homme qui il a sauvé s’appelle Louis (José Garcia) et qui il a tenté le suicide à cause de la rupture avec l’amour de sa vie, Blanche (Sandrine Kiberlain). Antoine tente d’aider Louis, en lui donnant un travail comme sommeiller dans son restaurant et en cherchant de retrouver Blanche, mais sera lui-même à tomber amoureux d’elle.

Pendant l’histoire les personnages changent et grandissent beaucoup: Antoine, à cause de son amour pour Blanche, entre en lutte avec ses intentions initiales et est obligé à avoir affaire à ses sentiments. Christine, qui au debout paraît dure et frustrée, se révéle une femme amoureuse, patiente et pleine de dignitè. Louis devient de plus en plus mûr et sûr de soi; Blanche, qui préférait “être mal accompagné plutôt que seule”, reussit à trouver son amour.

Le scénario est amusant, avec beaucoup de dialogues pétillants et scénes aussi originaux, et il ne manque pas du rythme; mais, petit à petit, l’histoire devient de plus en plus amer et aussi même l’humour des personnages, qui semblent être transportés par le poids de la réalité.
Vraiment, j’aurais préféré une heureuse issue.              



Chiara

lundi 9 janvier 2012

L'auberge espanole


« L'auberge espagnole » est un film hispano-français sorti en 2002, réalisé par Cédric Klapisch.

Dans ce film on suit plus ou moins une année de la vie de Xavier, un garçon français qui rêve d'être écrivain mais qui a un père qui veut lui placer, à l'aide d'un ami, comme fonctionnaire au ministère des Finances. Cet ami de son père lui conseille de passer une année en Espagne pour se spécialiser dans l'économie espagnole et donc avoir des qualifications en plus.
Xavier suit ce conseille et, en exploitant le programme Erasmus de son université, se déplace à Barcelone, en Catalogne, pour suivre des cours d'économie là-bas. Il se retrouve à partager un appartement avec des autres jeunes de nationalités différentes de la sienne, avec tous les problèmes que ça comporte.

Cette cohabitation marquera beaucoup Xavier et bouleversera sa vie.

Le film reprend des thématiques communes à tous ceux qui s'éloignent de leur propre vie : l'amour trop loin, en fait Xavier est engagé avec Martine au moment de son départ ; le dépaysement et les difficultés dues à la nouvelle langue au moment de se rapporter aux professeurs, en France Xavier a appris le castillan tandis que à Barcelone la plupart des classes sont en catalan, mais aussi pour se débrouiller dans la vie quotidienne.
Par ailleurs le directeur réussit aussi à montrer les aspects positifs d'un éloignement : la découverte d'un monde nouveau, l'amitié qui se vas se créer entre des personnes très différentes mais jointes par une expérience commune, comme les jeunes de l' « auberge ».
On peut définir ce film comme une comédie pas trop absurde, au contraire elle est très réaliste. Le tournage particulier donne un effet de chaos qui nous donne une parfaite idée de l'ambiance. C'est aussi très intéressant le mélange des langues qui contribue à nous donner la sensation de désordre dans la vie de Xavier ( qui lui aussi définit un « vrai bordel » ).

À mon avis ce film est très amusant et bien décrit la vie des étudiants, surtout de ceux qui sont loin de leur famille et des leur amis ; je trouve qu'il a été bien tourné et qu'il y a des idées géniales, comme par exemple celle de l'affiche près du téléphone, où les colocataires ont écrit dans toutes leurs langues la phrase qu'il faut utiliser pour dire aux parents ou les amis qui appellent que celui qu'ils recherchent n'est pas là.
Au niveau personnel j'ai bien aimé ce film parce que, en fait, je vis ici à Turin depuis 4 ans, loin de ma famille et de ma ville d'origine, donc je peux m'identifier un petit peu dans Xavier et je peux comprendre ses problèmes !

P.S. :Il faut dire aussi que le film est sorti en Italie, mais je vous conseille, si vous pouvez, de le regarder en français !


Francesco