Un esprit noir, gothique, romantique et une grande sensibilité, ont lui
permis d’être un styliste-artiste visionnaire et moderne.
Le 11 février 2010, la veille des funérailles de sa mère, Alexander McQueen
se tua dans sa maison de Londres. Il avait 40 ans, dont près de vingt dévoués à
la mode. On l’a retrouvé pendu. Trois ans avant la mort de sa mère, il y eut le
suicide d’Isabella Blow, la bizarre éditrice de mode qui avait découvert son
talent et qui était devenue sa “protectrice” . Les drogues et
l’alcool dont il avouait ne l’ont pas sûrement aidé à dépasser ces difficiles
moments de sa vie.
Il y a un an, le Metropolitan Museum de New York lui a consacré une
exposition sur le thème du romantisme intitulée “Alexander McQueen :
Savage beauty”, qui est aussi le titre d’un beau livre
(disponible en anglais sur www.amazon.it ) que je vous conseille. Cette belle rétrospective regroupait environ cent modèles qui représentent les
dix-neuf ans de carrière de McQueen depuis sa sortie de l’école d’art de Saint
Martins à Londres.
Spectaculaires et si beaux, les vêtements créés par McQueen montrent une
vraie sensibilité d’artiste. Il s’est toujours distingué par la mise en scène
surprenante de ses défilés, qu’on peut revoir sur le site internet officiel du
styliste (www.alexandermcqueen.com).
Il faut remarquer deux accessoires célèbres : le sac à main “Novak”, devenue vite un objet culte et non seulement un
sac renouvelable chaque saison, et les incroyables (et probablement très
inconfortables !) chaussures “Armadillo”, présentées au public à l’occasion
de son dernier défilé “Plato’s Atlantis” (P/E 2010), utilisées par Lady Gaga
dans son clip “Bad Romance”.
Ce qu’est
remarquable de McQueen, c’est sa capacité d’être unique. “Il n’y a personne que
fait ce que je
fais”.
Grâce à Alexander
McQueen, la mode et l’art ont trouvé un point de rencontre formidable qui
étonne toujours et que je vous invite à découvrir.
Alessandro, chroniqueur mode
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire