vendredi 9 mars 2012

Valentino : le dernier empereur


   A peine entrez-vous que vous vous retrouvez dans une grande salle blanche, très lumineuse. Le cadre est élégant et une musique de fond vous accueille. Au milieu de la salle il y a un grand cube : ses parois de verre rouge laissent entrevoir une longue robe rouge.
   Bienvenus ! Vous êtes au musée de Valentino, le grand couturier italien.
   Dans ce lieu magnifique, vous aurez la possibilité de consulter une grande quantité de documents, de voir des interviews à monsieur Valentino et à son associé, Giancarlo Giammetti, d’admirer des portraits et des photographies réalisés par les meilleurs photographes de mode et des artistes célèbres comme Andy Warhol. Mais surtout, vous pourrez admirer les meilleurs vêtements de haute couture que Valentino a créé au cours de 45 ans de carrière, regroupés en ordre chronologique ou par thème.
   Où se trouve ce musée ? Nulle part dans le monde réel : en effet, il s’agit d’un musée virtuel que vous pouvez installer gratuitement sur votre ordinateur (www.valentino-garavani-archives.org). Ce logiciel est surprenant et vous permet de découvrir l’histoire du travail étonnant du styliste.
   Valentino créa sa propre maison de couture à Rome en 1959 et il débuta sur la scène internationale trois ans plus tard à Florence : le succès fut foudroyant ! A partir de ce moment-là, sa maison a grandi énormément.
   En 2006 il apparut pendant quelques secondes dans le film “Le diable s’habille en Prada”, en s'interprétant lui-même. L’année suivante, Valentino fêta ses quarante-cinq ans de carrière en organisant une fête grandiose à Rome. Quelques mois après, il dit adieu au monde de la mode car sa maison avait eu des problèmes financiers. En janvier 2008, sa dernière collection défila à Paris. Aujourd’hui sa marque ne lui appartient plus.
On peut apprécier quelques aspects de sa vie en regardant le film-documentaire “Valentino : le dernier empereur” : un extraordinaire portrait qui parcourt les derniers moments de la carrière du couturier qui restera toujours le dernier empereur de la mode internationale.

Alessandro, chroniqueur mode


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