vendredi 23 décembre 2011

Elle s'appelait Sarah


Elle s'appelait Sarah est un film de 2010 par Gilles Paquet-Brenner. Il a eu beaucoup de succès en France et il a reçu un nomination au prix César 2010 pour la meilleure actrice.
Le film n’est pas encore sorti en Italie (prévu le janvier prochain), mais il a été présenté en avant-première au festival «Sottodiciotto» a Turin.

C'est l'histoire de Julia, journaliste américaine travaillant a Paris qui prépare un’enquête sur le fait du Vel d'Hiv, ou 13000 Juifs ont été arrêté et depuis déporté vers le camps de concentration. L'enquête devient tôt une implication personnelle car les  faits du passé ont des relations avec la famille de Julia.

Avec un montage alterné particulièrement réussi nous sommes tout de suite transporté dans l'histoire de Sarah, une petite fille juif arrêté par la police en juillet 1942. Les histoires de Julia et de Sarah commencent a s'entrelacer jusque Julia veut plus découvrir.
Le film est très émouvant, nous sommes intrigue par le drame de celle petite fille et avec Julia nous voulons découvrir plus et plus, mais nous sommes aussi inquiets par le découvertes de Julia sur les faits du vel d'Hiv. Il y a une question recourant: comment était possible que ces faits se sont passé, dans une ville normale, habité par gens normaux pas trop différents de ceux du jour d'aujourd’hui? Mais cette question nous en pose une autre: qu'auriez-vous fait si vous aviez été la?

Il n'y a pas une réponse unique, les personnes sont différentes et les situations son différentes aussi. Mais ce qui s'est passé a change le vie de tous, même de Julia, qui entre dans ces faits âpres 60 ans.

Luca




Retrouvez aussi cet article sur le blog de l'Alliance française de Turin dédié au cinéma !  http://lecinematograf.blogspot.com/

jeudi 15 décembre 2011

Se non ora, quando ?


“Se non ora, quando?”, en français “Maintenant ou jamais”,  est un livre de Primo Levi, écrit en  1982, qui parle de la seconde guerre mondiale, du point de vue des partisans.

“Se non ora, quando?” est un mouvement, formé par femmes différentes par âge, profession, appartenance politique ou religieuse, qui est né pour dénoncer et réagir à un modèle de politique  nuisible pour la dignité des femmes et des institutions.

Le 13 février de cet année, ce comitat est réussi à réunir dans les places de l’Italie presque d’un million de personnes pour une grande manifestation pacifique. 
À Turin les manifestantes se sont retrouvés dans la place S. Carlo; les plus différentes gens en faisaient partie: vieilles, jeunes, homes, femmes, enfantes et personnes sur la chaise roulante. Il était comme une grande fête  de ville où personne ne peut pas manquer.


L’indignation était transformée en une émotion positive, une occasion pour réunir des personnes, autrement éloignées, et pour construire une réalité différente, nouvelle qui, bien qui soit difficile à atteindre, est possible. Ça se exprimait avec les couleurs de pelotes de laine qui étaient lancés par les manifestants et  les enveloppaient comme dans un grand filet.



“Maintenant ou jamais” est pour nous dire que c’est ça le moment pour lutter, pour nous indigner et agir avec courage et force pour changer notre présent, et surtout, notre futur.

Chiara

mardi 6 décembre 2011

Midnight in Paris, Woody Allen (2011)




   Woody Allen a toujours été amoureux de trois “prime donne”: New York, Venise et Paris. Midnight in Paris est une sérénade à la ville lumière, une déclaration d’amour conçue par Woody Allen et prononcée par son double rajeunit ainsi que digne héritier, l’exquis Owen Wilson, qui touche le zénith dans un monologue extatique : « comment pourrait-on proposer un livre, une peinture, une symphonie ou une sculpture qui rivalise avec une grande ville ? On ne peut pas, parce que chaque rue, chaque boulevard est en soi une expression artistique. Quand on pense que dans l'univers froid, violent et dénué de sens, Paris existe avec ses lumières ! Il ne se passe rien sur Jupiter ou Neptune, mais de là-bas, dans l'espace, on peut voir ces lumières... les cafés, les gens qui boivent et qui chantent ! Pour autant qu'on sache, Paris est le coin le plus branché de l'univers ». 

   Mais Midnight in Paris n’est pas seulement ça, il est aussi un voyage dans le temps très raffiné, où pour aller revivre le passé ne sert pas une machine du temps obscure et compliquée sortie d’un film de science-fiction, mais il suffit de monter dans une voiture d’époque quand la cloche sonne les douze coups de minuit… Et voilà que Gill Pender, écrivain américain en proie à une crise existentielle qui est en vacances à Paris avec sa épouse promise, se retrouve comme pour magie plongé dans les années 20, époque qu’il considère comme l’Age d’Or de la capitale française. Il bavarde dans les café avec Ernest Hemingway et Salvador Dalì, il danse la musique de Cole Porter, il fait réviser son livre par Gertrude Stein, il tombe amoureux d’Adriana, la belle maîtresse de Pablo Picasso et Amedeo Modigliani. Ce délire onirique se déroule avec une spontanéité  drôle et amusante qui nous fait sourire et réfléchir au même temps : le film est un mélange de philosophie et surréalisme, où le collant est la poésie. Qu’est-ce qu’on apprend en voyageant dans le temps ? Que tout ce qui brille n’est pas or ! La nostalgie du passé « est un déni, le déni d’un pénible présent» et tout ce qu’il faut faire c’est de lutter dans ses jours afin que son présent devienne l’Age d'Or ! Midnight in Paris entrera dans le palmarès de Allen, dès qu’il s’agit d’un véritable chef-d’œuvre du septième art à voir et revoir !

Antonella, chroniqueuse Cinéma

samedi 3 décembre 2011

Les Liaisons dangereuses


Ça s'est passé à l'Alliance française de Turin...

Jeudi 17 novembre je suis allée à une conférence sur le roman Les liaisons dangereuses. La conférence a été suivie d'une visite guidée de l'exposition sur les éditions illustrées des liaisons dangereuses.

Une enseignante de l'Université de Bari, Michèle Sajous-D’Oria, est venue pour nous expliquer de manière plus approfondie ce qu'on va l'appeler un chef-d'oeuvre de la littérature française.
Il s'agit d'un roman épistolaire écrit par Pierre Choderlos de Laclos et il a été publié en 1782.

         La parution de cette oeuvre a provoqué scandale. Il y a eu beaucoup d'imitateurs à la fin du XVIII siècle, tandis qu'au XIXème siècle, le roman est condamné pour immoralité. Au XXème siècle, on redécouvre le roman, et il y a eu beaucoup d'adaptations cinématographiques.

         En ce qui concerne les illustrations, la première édition n'en avait pas mais en 1793 on trouve deux éditions avec des illustrations. Le roman contient donc aussi des images très érotiques, qui ne détériorent pas le chef-d'oeuvre, au contraire l'accompagnent.
Les publications s'interrompent au XIXème siècle et reprennent à la fin du XIXème et au début du XXème siècle (on trouve des éditions illustrées jusque dans les années 1980). Dans les années 20 et 30, des artistes comme Sauvage et Barbier, recréent dans leurs illustrations l'atmosphère du 18ème siècle et la décoration rocaille.
La lettre n°47 est la plus illustrée : la thématique de l'écriture sur le corps a une tradition iconographique et littéraire.

          En ce qui concerne l'intrigue du roman, on peut distinguer les personnages principaux, qui sont le vicomte de Valmont, M.me de Tourvel, marquise de Merteuil. Puis il y a encore la jeune Cécile de Volanges, Danceny.

Le seducteur vicomte de Valmont décide de seduire Madame de Tourvel. Il expose son projet à la marquise de Merteuil (sa ex-amante), qui l'oblige à conquérir d'abord Cécile, pour sa propre vengeance par rapport à l'homme de lequel la jeune est tombée amoureuse (Danceny).
Les deux, M.me de Tourvel et Cécile, cédent aux avances du vicomte et il reussit aussi à posséder charnellement M.me de Tourvel.
D'ailleurs il est encore forcé par Madame de Merteuil, qui cette fois lui ordonne d'arrêter sa relation avec M.me de Tourvel, donc il lui écrit une lettre de rupture, en espérant d'obtenir à nouveau les privilégies de sa ex-amante.
La marquise révéle a Danceny la relation entre Valmont et Cécile.
Par consequence, il y a un duel entre l'homme de Cécile, Danceny et Valmont. Ce dernier meurt, mais avant il avait dejà donné au rival les lettres que dévoilent les secrets de la marquise de Merteuil. Elle même sera ruinée par la variole, s'isole de la société, au contraire M.me de Tourvel e Cécile entrent au couvent, où M.me de Tourvel mourira après peu.




Martina et Gaëlle